Notre sortie dans la rue a été une bien belle expérience !

C'est inouï... Si simple, si naturel... La diversité des échanges est un régal, et parfois leur facilité étonne. Les personnes rencontrées sont la plupart du temps réceptives et contentes que quelqu'un leur parle du Christ... C'est évident qu'il est inutile de se torturer l'esprit sur des questions de prosélytisme ou autres : c'est complètement hors sujet !

Nous avons vécu de vrais moments de bonheur. Et aussi quelques refus tout en gentillesse (... les blocages sont parfois grands, les enfermements solides, parmi les jeunes que nous avons rencontrés en particulier) et une seule "gifle" verbale... sur laquelle nous n'avons pas su rebondir alors que nous aurions pu. La personne nous a jeté en pleine figure son trop plein de souffrance.

A un autre moment, notre échange a révélé peut-être aussi quelque chose de l'ordre du combat spirituel : un papa avec sa petite fille handicapée a accueilli aimablement notre invitation ; visiblement, notre conversation aurait pu durer davantage... mais la petite fille poussait brusquement son père en répétant sans cesse "On part ! On part ! Je ne veux pas rester !"

C'est incroyable d'aller ainsi vers des personnes tout à fait inconnues qui te livre parfois tout... Ou qui disent ne pas avoir trop de temps... et avec lesquelles tu dialogues toujours au bout de 20 minutes !! ... Et puis, il y a l'expression des visages qui parle parfois d'elle-même à la lecture du "petit pain de la Parole" que tu viens de remettre...

Je suis émue... et profondément HEUREUSE !!

A la chapelle de la Vierge le 22 mai

A 17h00 prière commune des évangélisateurs de rue et des priants animée par le père Cariot :

Quel souffle, quelle force dans les chants, quelle quête de l’Esprit, c’est bouleversant !

Ils partent dans les rues, nos frères et sœurs, et nous restons là, en conversation avec Jésus ponctuée de lectures et de chants durant la première heure ; la deuxième sera silencieuse, chacun étant absorbé dans un cœur à cœur avec le Seigneur. C’est alors que j’ai prié pour chaque évangélisateur du jour et que je les ai offerts au Seigneur en un bouquet mêlant fleurs des champs et fleurs de serre, épis de blés, chardons et feuillages de toutes sortes ; il sentait bon ce bouquet, arrosé de toutes les prières de la communauté…

Et puis, ils sont rentrés, deux par deux, et j’ai été stupéfaite par le nombre de « papiers » déposés dans la corbeille : mon Dieu, c’est donc vrai qu’ils ont si soif de Toi, dehors ?

Merci, Seigneur, de nous donner de vivre cela !

Du Jeudi de l'Ascension à la Pentecôte il s'agit de porter la bonne nouvelle, de partager notre Foi au marché, puis entre 17 et 19 heures, dans la rue...De partager notre joie, Jésus est vraiment Ressuscité, dans la Gloire vers Son Père, et notre Père, Son esprit d'Amour va venir nous envahir! Rien ne peut se faire sans la prière, alors de 17 à 19 heures il y a un temps d'Adoration devant le Saint Sacrement ou d'autres "illuminés" prient pour ceux qui "évangélisent" dans la rue! Se faire tout petits, tout humbles, adorants, disponibles...

Mais alors comment faire quant on est bien malade, indisponible pour être dans la rue ou devant le Saint Sacrement??? En plus dans le créneau horaire demandé, pour moi c'est impossible!!! Je n'ai qu'un désir être uni avec ceux qui sont dans la rue et ceux qui sont en prière devant le Saint Sacrement??? Oui comment faire?

Très heureuse de l'initiative paroissiale en vue d'évangéliser son territoire, j'aurais aimé y participer activement. En fait, à 90 ans,des limites se font sentir.

Mais je me suis jointe à "l'Aile Priante" de la paroisse, confiant le déroulement des D.V.D. au Saint Esprit, et en priant pour tous ceux et celles qui se sont investis dans cette courageuse campagne.

Les joies qui se confirment dans les rencontres de la rue…

Nous apprenons davantage à « aimer notre prochain comme nous-même », c’est-à-dire comme participant à notre propre existence, membre avec nous d’un seul et même corps… Nous portons ceux que nous rencontrons dans nos cœurs comme en notre propre chair.

Parmi les beaux cadeaux de ce jour : les regards... C'est étonnant, au premier contact, ils sont souvent dirigés vers les chaussures ou les paysages alentour... Et peu à peu, ils atteignent nos yeux et ne les lâche plus ; les visages et les cœurs s’ouvrent.
Les joies de l’existence, ou au contraire les soucis et les misères sont déposés là, dans nos propres vies. Moments bouleversants et transformants.

Nous notons les prénoms… à notre retour à l’église, à voix haute, ils nourrissent la prière de toutes les personnes réunies.
A la maison, ils viennent aussi raviver notre prière conjugale ou familiale.

Les richesses du « binôme »

« Il appelle à lui les Douze et il se mit à les envoyer en mission deux à deux » (Mc 6, 7).

C’est fantastique d’avancer à deux. L’un écoute et parle ; l’autre écoute et prie (de courtes invocations, « Viens Esprit-Saint en nos cœurs ! », « Jésus ! », « Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous ! », « Je vous salue Marie » ou une dizaine de chapelet, etc. ).

Chacun reçoit beaucoup de l’autre : sa manière de faire nous évangélise, ses initiatives nous stimulent !
Entre les rencontres, nous échangeons notre joie ou nos interrogations. Après quelques-unes, nous nous arrêtons à l’écart pour ressaisir tout cela dans un court moment de prière.

Une expérience « fondatrice »

Nous renouons avec l’expérience des premières communautés chrétiennes.

Initialement, nous avons simplement été invités chacun à prendre place dans ce projet paroissial… et aujourd’hui le désir d’une vie communautaire plus vraie, plus authentique retentit.

« Ils se montraient fidèles à la communion fraternelle (…) Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun (…) Jour après jour, d’un seul cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple (…) Ils louaient Dieu (…) » (Ac. 2, 42)

Lorsque pour la première fois "on" m'a parlé d'évangélisation, il m'a été difficile d'être enthousiaste... et je me suis sans doute contenté d'accueillir poliment ce qui n'était encore pour moi qu'une suggestion !

Quelques jours, quelques heures avant de me joindre à ceux qui m'avaient précédé la veille dans la rue, les questions que je me posais étaient encore du genre "est-ce du courage ou de l'inconscience ?" Et ces questions, posées simplement, m'ont fait réfléchir : ce n'est pas du courage, car ce n'est pas moi qui vais convertir les coeurs de ceux que je vais rencontrer, je ne vais que prêter mes pas, ma bouche, mon sourire, à quelque chose qui me dépasse totalement ; ce n'est pas de l'inconscience, car je sais pourquoi j'ai ce jour là enfilé mes sandales de pélerin. C'est juste de la confiance en Celui qui nous envoie ! Ô Seigneur, augmente en nous la foi, qui est confiance en Toi !

Et puis enfin, il y a eu ces rencontres, de la jeune fille au vieux monsieur, du sportif au malade, de l'artiste célibataire aux couples mariés, en passant par la grand-mère qui accompagne ses petit-enfants pour nourrir les canards. Et dans toutes ces rencontres, l'acceuil que l'on nous a réservé, le témoignage de certains, émus qu'on leur propose de prier pour eux ou pour l'un de leurs proches, ou de ce jeune papa qui nous avoue avoir quitté l'Eglise depuis assez longtemps, et visiblement touché qu'aujourd'hui cette même Eglise vienne à lui pour l'inviter à nouveau à entrer !

Bien sûr, même parmi les gens qui flânaient, certains n'avaient pas le temps de nous écouter... Mais aucune animosité ne s'est manifestée. Nous avons même rencontré des athées qui acceptaient avec plaisir que l'on prie pour eux !

Et enfin, il y a cette grande joie de témoigner, de vivre un instant exceptionnel, tous ensemble, en se sachant porté par toute la paroisse. Quel bonheur de penser aux malades, aux personnes agées de notre communauté, qui, de chez eux, nous portent dans leurs prières, et à toute l'équipe des "priants" devant le Saint-Sacrement !

Pentecôte .... on ne peut choisir meilleur moment pour sortir évangéliser dans la rue . N'étions nous pas comme les apôtres heureux de savoir Jésus ressuscité mais craintifs de sortir hors de notre petit enclos ecclésial.

J'ai eu la grâce de partir plusieurs fois dans la rue cette semaine. Nous avons fait des rencontres très touchantes, pleines de vérité et de simplicité. Mon cœur est dans la joie en me souvenant de certains moments. Il est important de pouvoir en témoigner car cela peut et doit nous conforter dans l’idée que nous devons oser, nous devons aller à la rencontre de nos frères humains. De l’expérience de ces quelques jours et de l’expérience de ma vie professionnelle, je sais beaucoup de personnes se croient seules, portent des fardeaux plus ou moins lourds, sont en manque de sens pour leur vie, sont parfois dans la désespérance...

Il ne fallait pas grand chose pour capter leur attention, un sourire, une poignée de main, un regard chaleureux...

Voici quelques témoignages de ces derniers jours :

Avec mon binôme, nous nous sommes approchés  d'un groupe de 3 personnes 2 hommes et une femme. Nous approchant et demandant quelques minutes d'attention un homme au chapeau nous dit "vous tombez très mal ! ". Alors que nous allions repartir en disant que nous étions paroissiennes et venions juste les inviter à une veillée le monsieur nous dit "mais peut être que vous tombez justement très bien !" Ce monsieur, M. nous apprend qu'il s'interposait dans une dispute très chaude entre un couple, C. et A.

A., sous l'emprise de l'alcool, a des accès de violence depuis quelques temps vis à vis de C., qui ne le supporte plus et a mis un terme momentané à leur relation. A. l’avait suivi sur le parking du casino et l’importunait, et c'est alors que M. s'était interposé entre eux pour calmer A.

Après avoir compris la situation et priant intérieurement, nous trouvons ensemble les mots pour calmer A. Nous leur proposons le tract et la phrase biblique et C. écrit une intention de prière. C'est alors que M. nous dit qu'il n'a jamais été très pratiquant mais qu'il est sur le point de rejoindre le "grand patron" et qu'il commence à mettre de l'ordre dans sa vie. Il sort un boîtier de sa poche de chemise, branché à un cathéter et dit à A. que la vie est trop courte pour la gâcher. Un silence rempli de sens s'installe entre nous tous. Plein de respect pour cet homme, A. se calme et accepte de laisser repartir C. et nous promet de lui laisser la liberté de le recontacter.

Ils s'en vont tous les deux et nous restons avec M.. Nous nous parlons et M. nous remercie chaleureusement de ce temps de rencontre. Nous lui demandons de choisir une petite phrase qu'il pioche au hasard : c'est « je suis le Bon Pasteur qui conduit ses brebis et les amène vers le Père ». Il a les larmes aux yeux et dit « cette phrase c'était pour moi ! »

En priant pour lui je repense à la rencontre de l'apôtre Pierre avec le mendiant de la Belle Porte; je ne peux pas grand chose pour cet homme mais je ressens l'envie de le bénir ; je le lui propose et il est rempli d’émotion. J'ai envie de l'embrasser mais n'ose pas le faire. Nous échangeons avec lui une poignée de main très chaleureuse. Nous promettons de le porter dans la prière le soir même et samedi soir et nous repartons. Nous sommes toutes les deux émues par cette rencontre.

Juste après la messe le lendemain soir, allant rechercher ma voiture garée sur le parking du casino, je vois la silhouette de M. assis sur le même banc. Il espérait nous revoir. Je prends le temps de rester près de lui. Il me parle de son cancer, des regrets de sa vie, de son envie d'être en paix avec Dieu et me demande s'il pourrait se confesser même après tant d'années ! Bien évidemment le Père l'attend. Je lui propose de demander à recevoir le sacrement des malades. Il accepte avec joie. Il viendra samedi à la veillée de Pentecôte et prendra contact avec la paroisse. Nous nous quittons en récitant un notre Père.

Et ce jeudi avec un autre coéquipier nous apercevons  A.. Nous allons à sa rencontre. Il me reconnaît et me redit avec un grand sourire et les yeux pleins d'émotions "au fait merci beaucoup pour mardi ! " Il avait compris qu'il devait respecter la liberté de C. et se soigner. L'Esprit Saint commençait à faire son oeuvre en lui aussi. Merci Seigneur !

Une autre rencontre importante qui aura été décisive dans la vie d’un jeune d’environ 20 ans. B. est vêtu de noir, épingles à nourrices partout sur les vêtements, piercing, le visage fermé. S'approchant de lui il nous dit qu'il n'est pas libre samedi soir pour la veillée mais qu'il donnera l'invitation à son père qui est croyant. Nous lui proposons de prendre une petite phrase pour son père. Il en demande une pour lui aussi. Je suis embêtée en l'entendant lire cette phrase sévère qui condamne ceux qui restent avec un esprit de vengeance et sont violents car ils verront le courroux de Dieu. Alors que je pensais m’excuser pour cette « mauvaise pioche », il nous dit spontanément "merci" les yeux plein de larmes. Il nous dit avec pudeur qu'il avait justement des idées de vengeance envers quelqu'un et qu'il allait les mettre en pratique au moment où on l’a abordé. Il nous a dit que cette parole reçue l'en dissuadait juste à temps et qu'il ne ferait donc pas l'irréparable; lui proposant de déposer dans la prière son fardeau et la personne qui l'avait blessé, il a écrit avec fougue sur le bout de papier et nous a dit un grand "merci" et  "Que vous soyez remerciés pour cette initiative"
Merci Seigneur pour ton enfant B. qui a pu te confier sa peine, sa révolte, sa haine et qui a été littéralement désarmé.

Je revois les visages souriants de tous ces hommes F., D , L., M., P. Fl qui squattent le parking du casino. Je les croise depuis des années, leur dit bonjour, ai déjà pris le temps de parler avec eux. Mais depuis 4 jours nous parlons de leurs fardeaux, de leurs croyances, de leurs révoltes. Ils ont chacun leurs parcours bien difficiles. J’ai toujours veillé à me faire proche de ces personnes mais depuis 4 jours mon regard a changé en profondeur. Je connais leur histoire, ils sont devenus des frères en Christ. Oh nous ne les avons pas convaincus probablement, nous n’étions d’ailleurs pas venus pour cela ! Mais ces temps d’échange auront changé quelque chose tant dans leur vie que dans la mienne. Un peu plus d’humanité, un peu plus d’espérance, un peu plus d’amour partagé. Merci Seigneur. Parmi eux certains sont musulmans, d’autres se reconnaissent bouddhistes, d’autres sont baptisés mais loin de l’église.
Quelques belles perles recueillies avec eux :

Fl héroïnomane nous disait mardi soir qu’il avait été croyant mais qu’il n’osait pas retourner dans l’église avec toutes les conneries qu’il avait faites. Nous lui avons parlé de la miséricorde sans faille de Dieu, de la paix qu’il pourrait retrouver en allant devant le Saint Sacrement, de l’importance de pouvoir prier pour son père malade.... Hier vers 17H 15 en sortant de l’église pour aller évangéliser nous le croisons rentrant justement dans l’église et avec un sourire radieux nous disant, « vous voyez, je rentre prier pour mon père ». Alléluia !

F. travaillait dans le bâtiment et a perdu son boulot et sa compagne à cause de la boisson. Il a envie de s’en sortir. Reconnaissant vis-à-vis de cette initiative de la paroisse, il propose spontanément de donner un coup de main gratuitement pour des petits travaux pour la paroisse.

D. a un peu plus de 30 ans et est toujours accompagné de son chien noir. Il vient de se faire tabasser par quelqu'un et a un énorme oeil au beurre noir qui lui ferme la paupière gauche. Accroupis à côté de lui, il nous parle de sa vie « de merde », des conneries faites, de sa solitude, de son envie de « se foutre en l’air ». Il dit qu'il n'a aucun copain. Je lui propose une petite phrase qu'il garde précieusement et nous lui demandons alors son prénom pour prier pour lui. Dès qu'il me l’a dit , j’ai souri car la veille un homme a demandé qu'on prie justement pour son pote D. qui va très mal et risque de mourir. Quand je lui dis cela, il a un éclair dans son oeil ouvert et me dit en souriant « je sais qui a pu vous dire cela.» Il reconnaît qu'il a au moins un pote et que c'est important de pouvoir compter sur un ami et qu'il pourra toujours compter sur le Seigneur. Depuis, je l’ai revu chaque jour, son regard franc, son sourire est beau, c’est un homme debout au sens propre et au figuré.

M. cherche du travail comme paysagiste et a du mal à nous lâcher. Il a besoin qu'on parle avec lui. Comme il est déjà 19h ce jour là, il nous accompagnera jusqu'au parvis de l'église mais nous fait comprendre que sa religion l'empêche de rentrer.

Et puis il y a ce jeune de 12 ans environ antillais probablement qui nous dit cet après midi là qu'il est Témoin de Jéhovah. Nous lui demandons quelle phrase il aime dans la bible il cite Jésus qui dit « si on vous frappe sur une joue tendez l'autre ». Il dit que cette phrase l'incite à toujours rechercher la paix autour de lui et à donner de l'amour; Il refuse l'invitation car ses parents ne seraient pas contents mais accepte une petite phrase biblique qui parle de la Miséricorde. Il est ravi et s'en va guilleret. 

Il y a M. reçoit avec beaucoup d'émotions la phrase "tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur...". Ses yeux se remplissent de larmes et elle nous remercie chaleureusement et écrit avec empressement une intention sur le papier un peu frustrée qu'il soit si petit. Nous la rassurons sur le fait que le Seigneur saura comprendre la suite de ce qu'elle voulait dire. Elle repart le cœur plus léger.

Il y a encore B. un homme d'environ 75 ans qui viendra samedi. Il a connu la guerre d'Algérie et en a beaucoup souffert. Il est lourdement handicapé de sa jambe mais plein de reconnaissance pour Dieu et dit que sa propre souffrance est rédemptrice. Il ne souhaite pas qu'on prie pour lui mais plutôt pour son père de 93 ans hospitalisé à Chantepie Mancier.

Il y a R., jeune d’allure gothique, ami de notre fils, qui a promis avant hier de déposer  des invitations  dans la salle d'attente de son père. Je le recroise 2 jours après et avec un grand sourire vient me voir et me dit spontanément "ça y est, j'ai déposé les pubs chez mon père"

Il y a encore M. qui est révoltée de voir le comportement de chrétiens et qui du coup remet en cause sa foi et se pose beaucoup de questions; Elle viendra samedi pour voir un peu et on l'a invité au parcours alpha.

Il y a cette femme dont le mari ayant la maladie de Charcot est devenu aigri et méchant. Elle pleure d'incompréhension et de révolte devant un Dieu qui a permis cela. La souffrance l'a éloignée de Dieu mais elle veut bien qu'on prie pour elle et son mari.

Et hier il y a eu la rencontre avec un homme âgé désabusé, se disant « mécréant », éloigné de l’église depuis longtemps. Nous parlons longtemps. Il tire une parole « Le Fils de l’Homme est venu chercher et sauver ceux qui sont perdus. » Du tac au tac il nous répond « il y a longtemps que je suis perdu MAIS je sais déjà que je suis sauvé !!! » et il s’éloigne vivement. Il avait tout compris.

Dans plus de 90 % des cas les personnes sont accueillantes,  nous écoutent, acceptent avec plaisir une petite parole de vie, écrivent quasiment tous une intention.

Je suis frappée que même si certaines paroles nous semblent à nous dures et à priori hors de propos, elles font échos à ce que vivent les personnes. Ces personnes-là ne sont pas choquées quand elles lisent par exemple "qu'elles doivent remettre de l'ordre dans leur vie", "se convertir", quand une parle de "châtiment". Elles disent "oui c'est vrai"...La Providence Divine fait bien les choses et chacun semble recevoir ce dont il a besoin : consolation, encouragement, exhortation à changer...

J’ai beaucoup apprécié de me poster 4 jours de suite au même endroit car j’ai revu bon nombre de personnes qui pour beaucoup venaient à nous spontanément. J’ai pu être émerveillée de voir le changement dans l’attitude de certains, étant debout, visage ouvert, sourire bienveillant, regard plus lumineux, poignée de main très chaleureuse. ...

Catéchèse
Catéchèse du Père Cariot

Ateliers
Atelier "Adoration du Saint-Sacrement" (P. Dominique Bresson)
Atelier "Témoignage sur l'Adoration Eucharistique" (Colette Plantevin)
Atelier "Evangélisation de rue" (résumé texte) et bientôt ci-dessous en enregistrement audio